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Technologies   -   Quoi de neuf pour 2014 ?
March 1, 2014   -   Publié par isiconcepts   -   dans Events   -   Pas de commentaires

I – Les tendances du marché en 2013
  • Nombre d’installations en forte augmentation : + 49 % déclarations Cnil.
  • Malgré les réductions budgétaires, de nombreuses collectivités se sont équipées, notamment en Visualisation de Plaques d’Immatriculation (VPI) avec les problèmes liés la prise de vue dans l’obscurité d’objets en mouvement rapide.
  • Plusieurs groupes ont mené des réflexions sur une mise à jour de l’Arrêté d’août 2007 et sur les évaluations qualitatives des nouvelles installations et les modes d’exports vidéo normalisés.
II – Les tendances technologiques pour 2014
  • La migration de l’offre de caméras du un ou deux millions de pixels vers du 3, 5 ou 10 MP.
  • La généralisation des capteurs à haute sensibilité de nuit : vision couleur de nuit, traitement antibruit 3DNR,double profils jour/nuit. Les performances des capteurs augmentent et permettent désormais de capter la luminosité au-delà de ce que l’œil humain peut voir notamment de nuit (paramètre Gain), dans des luminosités de l’ordre de 0,1 lux proche du noir intégral.
    Cette augmentation de la vision nocturne est néanmoins génératrice de “bruit” (pixels noir) qui perturbent la netteté et le codage. L’option DNR (Dynamic Noise Reductor) permet de filtrer et de réduire fortement ces perturbations.
    Pour résoudre les problèmes de performances et réglages spécifiques de nuit, des caméras proposent des doubles profils activables automatiquement lors du passage en mode Nuit. Gros avantage : elles permettent de définir des réglages sur mesure optimum, comme le Gain et surtout la Vitesse d’exposition essentielle en lecture de plaques d ‘immatriculation, par exemple.
  • WDR PRO (Wide Dynamic Range) : gestion de plages dynamiques de 100 à 130 dB.
    Une caméra “normale” ne sait gérer que des plages extrêmes de luminosité (du plus blanc ou plus noir) de l’ordre de 60 dB alors qu’un œil humain peut atteindre 200 dB. Le WDR permet de dépasser les 60 dB en prenant plusieurs vues avec plusieurs expositions (rapide, et plus longue) et affiche la combinaison des deux en une seule image.
    Certains constructeurs peuvent prendre jusqu’à 4 images de références. Le WDR “PRO” indique généralement que l’on atteint au moins les 100 dB de plage dynamique.
    Le WDR est indissociable des situations de contre-jour ou de surexposition au soleil : surveillances d’entrées de lieux publiques ou de parking extérieurs…
  • Infra rouges “Intelligents” qui s’adaptent à la luminosité ambiante.
    Si le WDR traite les surexpositions de jour, le même phénomène se produit également quand un projecteur infrarouge “bombarde” une cible au premier plan. La cible apparaît dans un halo blanc surexposé et donc non identifiable.
    Plusieurs constructeurs proposent des solutions qui permettent de régler l’intensité des IR automatiquement ou bien d’adapter la sensibilité du capteur automatiquement à la luminosité ambiante.
  • Annonce courant 2014 des nouveaux capteurs 12 MP compatible 4KTV.
    Le marché grand public avec le lancement de télévision 4KTV amène une nouvelle fois des évolutions côté professionnel. Des caméras broadcast 4KTV sont déjà disponibles et les premières caméras de vidéo surveillance sont attendues dans les mois qui viennent. Il est également probable qu’un nouveau format compression (H265 ou équivalent) fasse son apparition dans l’année. Il faudra cependant attendre que les éditeurs de logiciels intègrent ce nouveau Codec pour en tirer parti sur les réseaux.
  • Apparition de moniteurs au format 4KTV (3840 x 2160 pixels).
    Les moniteurs 4KTV permettront de résoudre une problématique rarement évoquée : comment afficher la qualité d’une caméra 5 MP sur un écran Full HD ? Avec un écran 4KHD (donc potentiellement 8 MP) l’opérateur pourra enfin obtenir une image plein écran non redimensionnée.
  • Généralisation des caméras extérieures avec Focus et Vari Focales motorisés.
    Encore marginales il y a quelques années, les motorisations des caméras de type dôme fixe ou tube permettent d’appréciables gains lors des installations et des maintenances en autorisant le réglage focal et focus à distance.
    Une caméra d’Identification à Reconnaissance peut ainsi passer sur un plan plus large ou inversement. On peut également forcer un Auto Focus qui se ferait sur une saleté ou une branche d’arbre…
  • L’augmentation des puissances des processeurs des caméras permettant de fournir 50 images/seconde en Full HD.
    Si la performance du capteur est importante, le processeur (la CPU) de la caméra est primordial car il permet de créer les flux, de tenir la cadence des Ips et aussi de gérer éventuellement la détection de mouvement, l’autoprotection…
  • Tendance forte à la miniaturisation : mini dômes fixes, tubes, caméras discrètes…
  • Des caméras 360° en 5 MP et 12 MP offrent un choix du dewrap en local ou déporté.
    Si elles ne permettent pas d’identifier un visage, les caméras 360° permettent de visualiser une pièce en un instant, là où il fallait auparavant plusieurs caméras fixes pour s’acquitter de la tâche. La caméra 360° permet en outre de naviguer en temps réel dans l’image, en simulant déplacement dans le capteur sans aucune partie mécanique. On peut ainsi générer plusieurs vues virtuelles simultanées, fixes ou mobiles. Deux types de solutions sont proposées aujourd’hui : les caméras qui dewrapent (recalculent automatiquement l’image sans déformation) dans la caméra ; et celles qui le font côté logiciel client. En 2014, des solutions “bi” permettront de choisir la méthode sur une même caméra.
  • Dômes extérieurs 360°avec projecteur IR longue portée embarqués.
    Plusieurs constructeurs proposent des matériels permettant une identification jour et nuit, notamment par l’utilisation d’infrarouges longue portée embarqués sur la caméra motorisée (généralement 50 mètres de portée réelle).
  • Résistance aux conditions extrêmes – 40 °C à + 50 °C et IP67 “ouragan”.
    Plusieurs constructeurs proposent désormais systématiquement des caméras extérieures pouvant supporter des “températures ressenties” extrêmes ou une pression à la poussière ou à l’eau (IP67) à la limite de l’immersion.
    Récemment, le climat polaire aux USA ou la tempête historique en Bretagne nous ont confirmé l’intérêt pour ce type de solutions (également les caméras en montagne ou en bord de mer, dans le désert…).
  • ONVIF profil “S”. En attendant le prochain profil G qui normalisera le stockage et les métadonnées, le profil S (“S” pour Streaming) qui normalise les flux vidéos est actuellement implémenté chez la plupart des constructeurs de caméras et éditeurs de logiciels.
    Onvif est une organisation regroupant plus de 400 sociétés. Elle travaille depuis 2008 sur la standardisation des communications des appareils vidéo en réseau et leur interopérabilité quels que soient les constructeurs.
    Un logiciel compatible profil S peut théoriquement découvrir les caméras de plusieurs constructeurs et les principales possibilités de ces caméras : résolutions, Ips, codecs, facteur de compression, nombre de flux, horodatage…
  • Objectifs vari focales et DC Iris, CS longue portée adaptables sur caméras au format “Box” ou “demi Box” (exemple : 5-50 ou 8-80mm ou plus traités IR) 3 ou 5 mégapixels.
    Quand on veut identifier sur longues distances, au-delà de 10 m, 20 m, voire davantage, il faut un objectif adapté, mais on n’a pas forcément le budget pour un dôme motorisé. Si des caméras de type “Tube” ou “Dôme fixe” possèdent des objectifs vari focale, leurs capacités sont souvent trop limitées pour une identification lointaine. Seule exception notable, Axis qui possède une caméra Tube IR x18 optique. On trouve ainsi communément des focales de 3 à 8 mm, ou de 3 à 12 mm, insuffisantes au-delà de 10 mètres pour obtenir 400 pixels au mètre, la densité requise par l’actuel arrêté d’août 2007. Les caméras “Box” avec leurs objectifs interchangeables au format CS sont donc la solution pour capter des détails à longue portée.
    Attention cependant la nuit : passée une certaine distance, la lumière envoyée sur la cible aura toujours du mal à arriver jusqu’au capteur (déperdition).
  • Généralisation des cartes de stockage SD ou mini SD sur tous les modèles de caméras.
    L’enregistrement sur carte SD est utilisé en redondance de stockage en cas de défaillance réseau ou d’enregistreur, mais aussi en alternative entrée de gamme sur des petits réseaux sans enregistreur. Chaque caméra devient petit enregistreur déporté et indépendant consultable à distance.
    Les cartes SD (SDHC jusqu’à 32Go ou SDXC jusqu’à 2 To) posent une problématique légale bizarrement totalement ignorée actuellement. Les enregistrements ne sont pas cryptés sur la carte (format AVI ou Mpeg), rendant leur accès souvent extrêmement simple et donc hors la loi, car aucun mot de passe ne protège la carte, alors que les solutions à base de NVR/VMS utilisent un cryptage propriétaire.
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